Jeanne d’Arc

Jeanne d’Arc – Montmartre

Texte Français 👇🙏

Een jaar geleden zat ik ergens op een terras samen met pelgrims die de weg van Saint Michel hadden gestapt.
Toen deelde ik: “Voor wie zin heeft en een volgende pelgrimstocht wenst te ondernemen: ik nodig jullie uit op de weg van Jeanne d’Arc.”

Dit was de tweede tocht die mij vorig jaar werd gevraagd om uit te stippelen voor les 7 routes, dat toen in elkaar aan het storten was.
Zowel bij Saint Michel als bij Jeanne d’Arc voelde ik een aantrekking en was het voor mij een evidentie om deze wegen te gaan stappen.
Saint Michel kon ik plaatsen, maar Jeanne d’Arc… wie was zij, wat was haar verhaal?

Wat voor sommigen geen succes was, omdat men de tocht beoordeelde op ‘hoeveelheid’ en uiterlijk, was voor mij heel verrijkend. Het zaadje dat toen werd geplant, heeft inmiddels zijn vruchten gedragen.

Elke pelgrimstocht heeft zijn waarde wanneer je bewust onderweg bent.
Hoe dichter ik bij Domrémy kwam, hoe meer ik begreep waarom ik op de weg van Jeanne d’Arc was.
Het eerste wat mij raakte, was haar verbondenheid met de aartsengel Michaël.
Daarna het zwaard – niet als teken van oorlog, maar als symbool om in je eigen kracht te staan, je juiste plaats in te nemen en trouw te blijven aan je eigen weg, zonder je te laten beïnvloeden.

Haar soevereiniteit, haar trouw zijn, bleef ze bewaren, zelfs tot op de brandstapel. Van jongs af aan volgde zij haar eigen weg.

Sinds het ontstaan van JT’M ben ik een paar keer uitgedaagd geweest.
Telkens ging het erom dicht bij mezelf te blijven, trouw aan mezelf – aan mijn weg en aan wat mij wordt getoond.
Te blijven staan daar waar ik voel dat de plaats mij toekomt, niet vanuit ego, maar vanuit het recht te bestaan gevoed door mijn vuur.
Te blijven staan in wat voor mij ‘juist’ aanvoelt, zonder mij te laten beïnvloeden door bewegingen die onzuiver voelen of waar een verdoken agenda achter schuilt.
Dat zorgde ervoor dat wat geen plaats had, vanzelf verdween in het onderweg zijn.

Een paar keer heb ik het zwaard heel duidelijk gevoeld – zelfs nog op de laatste dag, 15 augustus, toen men mij, zogenaamd omwille van ‘veiligheid’, vroeg om plaats te nemen achter een wagen tijdens een processiestoet, in plaats van naast het beeld van Thérèse de Lisieux en Jeanne d’Arc.
Dat had totaal niets met veiligheid te maken, maar alles met protocollen en de dynamieken die zich achter mij afspeelden.
Mijn “nee” ontsprong, kort en krachtig, gedragen door mijn vuur en in de vloeiendheid en zachtheid zoals een ontluikende waterbron, bleef ik staan, precies daar waar ik hoorde te zijn.

Aangekomen aan de Notre-Dame voelde ik dat mijn opdracht rond JT’M vervuld en afgerond was.
Mijn persoonlijke weg bleef echter open en voelde de behoefte om door te stappen naar Chartres.

In dankbaarheid voor deze weg, en voor allen die eraan hebben deelgenomen, die aanwezig waren, die hun deur en hun hart hebben geopend, die het aandurfden hun kwetsbaarheid te tonen…

Jeanne d’Arc in de kerk van Chevreuse

Il y a un an, j’étais assise à une terrasse, entourée de pèlerins qui venaient de marcher le chemin de Saint Michel.
C’est alors que j’ai prononcé ces mots : « Pour ceux qui en ont le désir, je vous invite à entreprendre le chemin de Jeanne d’Arc. »

C’était le deuxième itinéraire que l’on m’avait demandé de tracer l’an dernier pour les 7 routes, qui à ce moment-là était en train de s’effondrer.
Autant pour Saint Michel que pour Jeanne d’Arc, j’ai ressenti une profonde attirance. Il m’était évident d’emprunter ces chemins.
Saint Michel, je pouvais le situer. Mais Jeanne d’Arc… qui était-elle ? Quelle était son histoire ?

Pour certains, ce pèlerinage n’a pas été vécu comme un succès, car on le jugeait en termes de « quantité » et d’apparence.
Pour moi, au contraire, ce fut une expérience profondément enrichissante. La semence plantée alors a depuis porté ses fruits.

Chaque pèlerinage possède sa valeur propre, à condition d’être vécu en conscience.
Plus j’approchais de Domrémy, plus je comprenais pourquoi j’étais sur le chemin de Jeanne d’Arc.
La première chose qui m’a touchée, c’est son lien avec l’archange Michel. Puis vint l’épée – non pas comme signe de guerre, mais comme symbole de force intérieure : prendre sa place, rester fidèle à sa voie, sans se laisser influencer.

Ce qui me touche le plus, c’est sa fidelite, elle l’a préservée jusqu’au bûcher. Dès son plus jeune âge, elle a suivi son propre chemin, restant fidèle à son appel.

Depuis la naissance de JT’M, j’ai moi-même traversé plusieurs épreuves.
Il s’agissait toujours de rester proche de moi-même, fidèle à mon chemin et à ce qui m’était montré.
De tenir debout là où je sentais que ma place était juste – non par ego, mais par droit d’exister, d’être-rester ancrée dans ce qui me semblait « vrai », sans me laisser entraîner par des mouvements qui sonnaient faux ou portaient une intention cachée.
Ainsi, ce qui n’avait pas sa place disparaissait naturellement du chemin.

J’ai senti l’épée à plusieurs reprises – jusque dans les derniers instants, le 15 août, lorsque l’on m’a demandé, soi-disant pour des raisons de « sécurité », de marcher derrière un véhicule lors de la procession, au lieu d’avancer aux côtés des statues de Thérèse de Lisieux et de Jeanne d’Arc.
Mais cela n’avait rien à voir avec la sécurité. C’était lié aux protocoles et aux jeux qui se jouaient derrière moi.
Mon non jaillit, bref, porté par le feu intérieur. Dans la fluidité de l’eau, je suis restée là, exactement où je devais être.

Arrivée à Notre-Dame, j’ai ressenti que ma mission en lien avec JT’M était accomplie et pouvait être clôturée.
Mon chemin personnel, lui, restait ouvert. Je resentais que mon chemin continué jusque Chartres.

Dans la gratitude pour ce chemin, et pour tous ceux qui y ont participé, qui étaient présents, qui ont ouvert leur porte et leur cœur, qui ont osé montrer leur vulnérabilité…

Pèleriner – En pratique

Pèleriner – En pratique

Quel chemin ?

Tout dépend du chemin que tu souhaites emprunter.

Si tu choisis une route de pèlerinage bien connue, comme le Camino vers Compostelle, tu trouveras en général suffisamment d’infrastructures. Attention : ce chemin connaît de nombreuses variantes. Sur le Camino Francés, tu ne manqueras de rien. Mais sur d’autres chemins du Camino, où je frappe parfois aux portes pour un hébergement, il peut y avoir plusieurs jours sans ravitaillement.

La Via Francigena, le Chemin d’Assise et le Chemin de Marie-Madeleine…. sont généralement bien pourvus. Cela signifie : il est possible de réserver des hébergements à l’avance, avec ou sans repas. Les prix varient entre 25 et 50 euros. Personnellement, je réserve rarement à l’avance, mais cela peut être discuté ensemble.

Chemins moins connus ou non balisés

Si tu choisis un chemin moins connu, sans itinéraire de pèlerinage établi, nous frapperons aux portes pour demander un hébergement. La distance journalière dépendra alors de la distance entre les villages. Autrement dit : ici, tu marches pleinement dans le moment présent. Qui ne veut pas dire que on ne l’ai pas dans les autres. Les distances varient généralement entre 15 et 25 km par jour.

Rythme de la journée

Réveil : entre 07h00 et 07h30
Départ : entre 08h30 et 09h00
Arrivée : entre 18h00 et 19h00

Ces horaires dépendent de la distance entre les villages et du chemin emprunté. Avant de se reposer, nous cherchons d’abord un lieu pour la nuit.

Marcher ensemble

Nous marchons à proximité les uns des autres. Cela signifie que nous ne nous perdons pas de vue- du moins pendant les cinq premiers jours, jusqu’à ce que j’aie une bonne idée de tes capacités.

Lorsque je vois que tu es capable de marcher de manière autonome- en tenant compte de tes capacités physiques, de ta santé, de ton usage de la technologie, de ta présence dans l’instant et de ton sentiment de sécurité — je t’enseigne comment utiliser une application. Si tu le souhaites, nous pouvons convenir de nous séparer temporairement et de nous retrouver à un endroit précis. Je ne suis pas loin, tu ne me vois simplement pas. Nous restons joignables par téléphone.

Responsabilité

Chacun est responsable de lui-même. Je ne peux être tenue responsable de comportements imprudents.

Cela ne veut pas dire que je ne serai pas présente en cas de besoin. Nous marchons ensemble : une communication ouverte est essentielle sur le chemin.

Vivre ensemble en chemin

Nous passons une grande partie de la journée ensemble. Cela signifie qu’une tension peut surgir à un moment donné — surtout lorsque nous sommes mis au défi physiquement, que des peurs apparaissent ou que la fatigue se fait sentir. C’est humain. Nous apprenons ensemble à y faire face.

La communication est essentielle. Le soin de soi est fondamental. Dans ce soin de soi, nous gardons à l’esprit notre propre sécurité, celle du groupe et l’harmonie collective.

En cas de difficulté, nous cherchons des solutions.
Nous ne sommes pas les thérapeutes les uns des autres, même en chemin. Nous n’analysons pas l’autre sans y être invités. Si tu ressens le besoin de partager quelque chose de profond, demande d’abord la permission. Essaie de rester centré sur toi-même — ce qui est déjà tout un apprentissage.

Nous évitons les étiquettes. Elles figent, surtout lorsqu’on s’y cache ou qu’on les utilise à tout moment.

Nous nous ouvrons les uns aux autres.
Nous écoutons.
Les miroirs sont constants.
Poser ses limites et les respecter est essentiel.
Le respect mutuel et la tolérance sont indispensables.

Un petit livre que je conseil de lire avant. Les 4 accords Toltèques de Don Miguel Ruiz.

Préparation et conditions physiques

Tu connais tes propres limites corporelles.
Tu es en bonne condition physique avant le départ.
Tu peux marcher à une vitesse minimale de 4,5 km/h.
Ton sac à dos pèse maximum 9 kg.
Tu testes cela au moins une fois sur une distance de 20 km, de préférence sur un GR.
Tu es capable de marcher au moins 5 km d’affilée.

Tu choisis des chaussures confortables : pieds nus, sandales, chaussures de randonnée, talons ou chaussures de ville — tant que cela ne gêne pas le groupe.

Pèleriner, c’est vivre dehors. Tu es confronté·e à différentes conditions météorologiques, de la forte chaleur à l’orage.

Type de terrain

Le terrain est varié : de l’asphalte (aussi peu que possible) aux pierres et chemins de terre. En résumé : des sentiers accidentés.

Lieux d’accueil

Nous utilisons notre propre matériel de couchage : sac à viande (en soie ou coton léger, pas une housse de couette) et/ou sac de couchage.

Nous n’utilisons pas les draps fournis par les hôtes — que ce soit dans un accueil privé ou une auberge de pèlerins.
(Si tu préfères cela, tu es libre de réserver des hébergements commerciaux.)

Nous laissons les lieux propres :

Les chaussures restent en bas de l’escalier ou à la porte. Jamais sur le lit.

Le sac à dos ne va pas sur le lit.

Nous n’exigeons rien et n’attendons rien.

Alimentation

Prévois toujours une ration de secours : un morceau de pain, une pomme, une boîte de maquereaux ou de sardines.

Ce qu’un pèlerinage n’est pas…

Ce n’est pas des vacances.

Ce n’est pas une virée shopping.
Malgré l’image romantique, pèleriner — surtout hors des sentiers battus — est intense, exigeant, mais profondément enrichissant.

Mes expériences

40 ans d’expérience sur le chemin de la conscience de soi

11 ans de marche physique sur des routes de pèlerinage (entre 3 mois et 8 mois par ans, à peut près 22000 km)

5 ans hospitalière

Maître Reiki

Prêtresse de la Madeleine, Prêtresse de la Rose.

Chaque jour, je continue de grandir et de me remettre en question

Et d’autres chose….

Ce que le chemin m’a apporté

-Confiance en moi

  • Disparition de nombreuses peurs en marchant
  • Confiance en la vie
  • Retrouver la matière que je suis : mon corps
  • Retour à la source
  • Mon intuition est devenue plus forte
  • Accepter que tout ne peut être compris par la raison

Mon intention dans l’accompagnement

Mon intention est de t’aider à pouvoir prendre la route de façon autonome et en solitaire.
Je partage des conseils pratiques : comment porter ton sac à dos, que faire en cas d’inflammation, la posture corporelle, les réactions du mental, l’appui que nous offre la nature…

Le but est d’aller vers la détente, de s’ancrer, de revenir dans ton corps pour t’ouvrir à tout ce qui est en nous et autour de nous, du visible à l’invisible.

Te ramener plus près de la nature, dont nous faisons partie.
Là où nous recevons et offrons à la nature.
Ressentir, percevoir.
Simplement être.
Les peurs s’évanouiront dans le temps et l’espace.

Introspection sur le chemin vers une conscience de soi plus profonde.

Je t’accueille avec une vision holistique.

Peut-être te retrouves-tu déjà dans tout cela, et souhaites-tu simplement marcher parce que tu n’aimes pas être seul·e.
C’est tout aussi bienvenu.

Ce que je ne tolère pas

La consommation excessive d’alcool
L’usage de drogues hallucinogènes
L’agressivité- verbale ou non verbale

Entretien préalable

Avant le départ, un entretien d’accueil aura lieu pour discuter de tes attentes et voir ensemble ce qui est possible.
Cela permet une bonne mise en accord.

Selon le chemin choisi, je partagerai un aperçu global du déroulement.

C’est aussi le moment idéal pour poser toutes tes questions — plus il y en a, mieux c’est.

Dans l’espoir de te rencontrer sur le chemin :
sois le/la bienvenu/e.

Jasmine