Sint-Jacob-op-de-Koudenbergkerk

Ola wandelt mee tot in het centrum van Brussel. Via het GR-pad ontdek ik de hoofdstad langs minder drukke wegen. We praten nog wat bij over het gesprek van gisteravond. In het park van Vorst denk ik plots in één of ander park te zijn ergens ver weg van hier. Felgroene dikke parkieten. Een massa. De twee uur naar het centrum gaan snel voorbij. De Grote Markt van Brussel staat vol tribunes. Tien uur, ik zoek schaduw. Mijn dagboek. Engels, Duits, Zweeds, Japans, Chinees, Portugees…de talen die te horen zijn rondom mij. Mijn lichaam voelt zwaar en moe.

Ik ga wat verder. Van de Grote Markt naar het Koningsplein. In de kerk Sint-Jacobs-Op-De-Koudenberg volg ik de eucharistieviering mee. Ik weet de frisheid van de kerk te appreciëren. Voor mij staat het beeld van Jacobus. Het behoort tot de mooiste die ik tot nu toe heb gezien. Een gepolychromeerd beeld uit 1888 door Ch.Vleminckx. In het Warandepark staat het vol kraampjes met als thema de Middeleeuwen. Zelfs Merlijn en zijn buizerd ‘Gipsy’ zijn er. Aurélie, een jonge vrouw zit naast de buizerd, ze draagt zorg voor Gipsy terwijl Merlijn eventjes verdwijnt. Ik vertel haar mijn ervaring en het contact met het dier sedert de camino. “Vous voulez la caresser?”, vraagt ze, terwijl ze me met een zachte blik aankijkt. “Non merci, pas pour le moment.” Zonder veel woorden blijf ik hier wat staan en zie ik hoe zacht deze vrouw omgaat met wat er allemaal rond de buizerd gaande is. Kracht en zachtheid verenigd. Kinderen staan vol verbazing te kijken. Plots heb ik contact met de buizerd. Het oogcontact is niet te onderbreken. Doordringend. Alles rond mij wordt stil. Ik hoor enkel nog mijn ademhaling en zie enkel nog de ogen van de buizerd. Terug! Ik streel de buizerd. ” Elle vous a vue”, zegt Aurélie. “Oui, c’est comme si je me voyait a travers les yeux de Gipsy”, weet ik te vertellen. Waw, sterke gewaarwordingen. We wisselen elkaars gegevens uit.

Veertien uur, nog een stukje verder. Van het Warandepark naar het Flageyplein. Rust aan een vijver. De Abdij Ter Kameren. Ik bel aan. Een broeder doet open. Een grote forse man met een baard en een zachte stem, in een witte pij. “Vous venez d’où”, vraagt hij me. Ik leg in het kort uit wat mijn weg is. We hebben het over de Abdij van Leffe en père Bruno. “Nous venons de la bas. Allé, bonne route.” “Merci, bonne soirée”, en ik vertrek met het adres van de zusters in Saint-Gilles. Het Ter Kamerenbos. Een diepe zucht. Terug frisheid, de geur van een bos. Even weg van de drukte van de stad en het geluid van de wagens.

Uit het bos. Elsene. Bij een traiteur vraag ik of ze me kunnen helpen aan een overnachting. “Vous voulez mon numéro de téléphone”, vraagt een studente me. “Pardon?” Even wordt de vraag herhaald. “Oh, c’est sympa. Vous travaillez jusque quelle heure?” “Jusqu’à dix-neuf heures.” Ik kijk op mijn uurwerk.  “Bhein super, je vous attends ici!” De eigenaar van de zaak wijst me een bank verderop in de straat. De klok van de kerk luidt negentien uur. Een paar minuten nadien komt de studente naar buiten, Sarah. Een overnachting op een studentenkot. Lang geleden. Julie is ook aanwezig. Allebei hebben ze tweede zit. Ik proef de verrukkelijke maaltijd van Sarah. Nadien help ik even in de keuken. Voor het slapengaan zit ik met Sarah, Julie en nog drie andere studenten op hun terras. Op tafel drank, tabak en een doorzichtig zakje. Ik ga vroeg slapen.

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Bruxelles

Ola m’accompagne jusqu’au centre de Bruxelles. Suivant le sentier des grandes randonnées, je découvre Bruxelles en parcourant des routes moins fréquentées. Nous continuons encore un peu de la conversation d’hier soir. Dans le parc de Forest, je me crois soudainement dans un parc quelque part loin d’ici. De grosses perruches aux couleurs vives. En masse. Les deux heures qui me séparent du centre passent très vite. La Grand-Place de Bruxelles est remplie de tribunes. Dix heures. Je cherche l’ombre. Mon journal. Anglais, Allemand, Suédois, Japonais, Chinois, Portugais ….les langues que j’entends autour de moi. Mon corps est lourd et fatigué.

Je fais encore un bout de chemin. De la Grand-Place à la Place Royale. Dans l’église Saint-Jacques-sur-Coudenberg, je suis la messe. J’apprécie la fraicheur de l’église. Devant moi la statue de Saint-Jacques. Elle fait partie des plus belles que j’ai vue jusqu’alors.

Une statue polychrome de 1888 par Ch.Vleminckx.

Dans le Parc de Bruxelles (Warandepark) il y a plein d’étals ayant pour thème le Moyen Âge. Même Merlin et sa buse ‘Gipsy’ sont présents. Aurélie, une jeune femme est assisse près de la buse, elle prend soin de l’oiseau pendant que Merlin disparait pour quelques instants. Je lui raconte mes expériences et contacts avec l’animal durant mon Camino. “Vous voulez la caresser?”, me demande-t-elle avec un doux regard. “Non, merci pas pour le moment.” Sans trop de paroles, je reste sur place et observe la façon dont la femme traite toutes les choses qui se passent aux alentours de la buse. Force et douceur réunies. Des enfants regardent avec étonnement. Soudain, je prends contact avec l’oiseau. Le contact visuel n’est pas à interrompre. Perçant. Tout, autour de moi, devient silence. J’entends juste encore ma respiration et je vois uniquement  les yeux de la buse.

Retour! Je caresse la buse. “Elle vous a vue”, dit Aurélie. “Oui, c’est comme si je me voyais à travers les yeux de Gipsy”, lui dis-je. Waw, sensation forte. Nous échangeons nos coordonnées.

Quatorze heures, encore un bout de chemin. Du Parc de Bruxelles à la Place Flagey. Repos près d’un étang. L’abbaye de la Cambre (Abdij ter Kameren), je sonne. Un frère vient ouvrir. Un homme grand, fort, barbu, à la voix douce en habit blanc. “Vous venez d’où”, demande-t-il. Je lui explique brièvement quel est mon chemin. Nous parlons de l’abbaye Notre-Dame de Leffe et de père Bruno. “Nous venons de là-bas. Allez bonne route.” “Merci, bonne soirée”, et je m’en vais avec l’adresse des sœurs à Saint Gilles. Le Bois de la Cambre. Un profond soupir. À nouveau de la fraicheur, le parfum frais d’un bois. Echapper quelque temps, à la tension de la ville et aux bruits des voitures.

Sortie du bois. Ixelles (Elsene). Chez un traiteur je demande s’ils peuvent m’aider pour un logis pour la nuit. “Voulez-vous mon numéro de téléphone”, me demande une étudiante. “Pardon!” La question est répétée. “Oh, c’est sympa. Vous travaillez jusque quelle heure?” “Jusque dix-neuf heures.” Je regarde ma montre. “Super, je vous attend ici!” Le propriétaire de magasin m’indique un banc un peu plus bas dans la rue. La cloche de l’église sonne dix-neuf heures. Quelques minutes plus tard l’étudiante sort, Sarah. Passer la nuit dans une chambre d’étudiant. Voilà longtemps. Julie est aussi présente. Toutes les deux ont un rattrapage. Je goute au délicieux repas de Sarah. Puis j’aide un peu en cuisine. Avant d’aller dormir je reste avec Sarah, Julie et trois autres étudiantes sur leur terrasse. Sur la table, des boissons, du tabac et un sachet transparent. Je me couche tôt.